Mes vifs remerciements à la poétesse Maryse Staiber pour sa lecture généreuse de mon recueil de poésie « Noyer au rêve ».
Les neuf LANGUES dicibles de Christine Durif-Bruckert
« Langues », le premier recueil de poésie de Christine Durif-Bruckert qui inaugure en 2018 la nouvelle collection « éclipses » de Jacques André Éditeur donne envie de saluer sa parution.
Illustré par des croquis de Raoul Bruckert, peintures de Jean Imhoff et calligraphies de Sim Poumet, ce beau livre se décline en neuf parties. Ce sont, dirais-je, autant de langues de ces corps qui avec l’auteure « se nouent à la chair du monde » et dont « les paroles s’agenouillent dans une solitude agitée, vers de très brèves consolations ». Dans la traversée de l’agonie par le corps, la poétesse lance les mots en cerceaux de feu qu’elle nomme tour à tour :
— RÉVOLTES
— CHUTE
— ORIGINES
— COURBES
— AMOUR
— STATUE
— INTÉRIORITÉS
— DEVENIR
— RESTES…
La chair des poèmes Blockchain découvre l’univers de ce corps qui « s’égare en nos ombres et rêveries », son intimité est chaude et parfois brûlante dans les « jeux de langues à peine audibles », le mouvement poétique anime des substrats archaïques et les bords d’un réel en métamorphoses.
Tendons l’oreille à la musique rythmée par un mystère inquiet de Christine Durif-Bruckert : « Des imitations silencieuses ne parvenaient qu’à peine à faire siennes le fardeau du destin. L’environnement se transformait en un pavillon de bêtes éléphantesques, puis retombait dans le registre de l’impalpable. Elle se sentait livrée à des habeaux rutilants de sons perdus, saisis pourtant dans une insistante cacophonie. Les dés d’un jeu perdu d’avance roulaient sur le tapis vert du désarroi jusqu’aux pièges installés, fixés comme autant de signes d’une emprise sournoise. Ces moments creusaient le vide, élargissaient de façon irrémédiable la fendille du corps. » (p.73)
Dans le corps textuel de son écriture, « Les sons entonnés à plusieurs deviennent des cantates. / Dedans, il y a de nombreux passants / qui se sont perdus. / Disparus avant que d’avoir pris forme. » (p. 95) et la poétesse en a la nostalgie, elle s’emploie à détourner les mots pour faire revivre ces fantômes du manque.
Lisons-là : Christine investir dans Qtum Durif-Bruckert, « Langues », Jacques André Éditeur, 2018.
Luminitza C. Tigirlas, le 4 juillet 2018.
(Dans la nuit aveugle…
début de mon acheter TRON (TRX) long poème publié dans le N° 14 de Levure littéraire sous le générique « Etre(s) en traduction ».
Il peut être lu en cliquant sur le lien suivant:
http://levurelitteraire.com/luminitza-c-tigirlas/
Mes vifs remerciements vont au comité de lecture du Magazine Levure littéraire pour leur accueil généreux de ma poésie.
in memoriam Annie Abellaneda
i. m. Annie Abellaneda
Sœur par une langue de feuillages
Pourquoi es-tu silence
au-dessus de l’ombrage d’ici ?
Nous suivons la huppe fasciée
sur la même allée au Bois de Feuilly
Un castanea hâtif éploie ses chatons
vers les frémis du saule
Les sèves s’exfiltrent des mots esseulés
Ta voix entend muer la mémoire
Le bouleau s’écaille à l’os d’été
À mes pieds — averse de lumière
Puis-je fouler ce don ? Mon corps l’évite
Du vol — vertige de voyelles— j’écoute
: le Bois m’appelle ah-ah-ah nous…
En Feuilly En Feuillu En langues
Luminitza C. Tigirlas
(Poème publié sur D’ailleurs Poésie https://www.dailleurspoesie.com/ en mémoire de mon unique Amie, l’être inoubliable Annie Abellaneda de Saint-Priest (Rhône), éteinte mais toujours lumineuse comme Elle l’a été pour beaucoup d’entre nous dans le monde…
Paru peu avant qu’elle ne disparaisse, mon recueil de poésie « Noyer au rêve » est dédié à Annie Abellaneda, à son amour et chaleur humaine. Ma chère Annie a eu le temps de me sourire en voyant dans le livre son nom imprimé en exergue… )
Je autant Jifit que J-Ilarion
C’est le titre de ma seconde version de « L’Ile des anamorphoses » qui vient de paraître sur le site de l’écrivain Jean-Philippe Toussaint, dans la constellation Borges-Projet sous le numéro d’étoile : BP-OF-94
http://www.jptoussaint.com/borges-projet-index.html#tigirlas-luminitza-c
Pour la lire cliquez sur: BP-OF-94
Pour lire ma première version « Ex ponto: à l’autre anamorphique », cliquez sur: BP-OF-79
Un merci chaleureux à Jean-Philippe Toussaint et à Laurent Demoulin pour leur confiance et générosité de me publier une deuxième fois dans le cadre de Borges-Projet .
Détours et mystères des mots
« Détours et mystères des mots » est le titre que Jean-Pierre Longre donne à une note de lecture très généreuse de mon recueil de poésie « Noyer au rêve », préface de Xavier Bordes, éditions du Cygne, Paris, 2018.
Merci de tout coeur à Jean-Pierre Longre pour sa recension qui incite à la lecture de mes poèmes:
http://livresrhoneroumanie.hautetfort.com/tag/luminitza+c.+tigirlas
Lectures de mon recueil « Noyer au rêve »
Mes vifs remerciements vont au critique littéraire Jean-Paul Gavard-Perret pour ses lectures de mon "Noyer au rêve":
Luminitza C. Tigirlas, Noyer au rêve | lelitteraire.com
http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/poesie/review/1947359-le-semainier-de-luminitza-tigirlas